Prêts des collections
Les Archives de la critique d’art prêtent des documents pour des expositions organisées par des institutions françaises et étrangères, permettant ainsi de faire connaître et de valoriser les fonds dont elles ont la garde. La demande est examinée par le Comité des prêts de l’INHA.
« John Coplans : La vie des formes »
6 février – 15 mai 2022, Le Point du Jour, Cherbourg-en-Cotentin
Commissariat : Jean-François Chevrier et Élia Pijollet
Le Point du Jour présente, en coproduction avec la Fondation Henri Cartier-Bresson, la première exposition consacrée aux Self Portraits de John Coplans depuis la mort de l’artiste en 2003. Toutes issues de collections françaises, les œuvres exposées donnent une vision d’ensemble du travail de Coplans, depuis les images « à la pièce » de 1984 jusqu’à l’évocation de la dernière série, Body Parts (2001), en passant par les grands formats multiples des années 1990.
Cette exposition inédite témoigne de la singularité de l’oeuvre de John Coplans en regard de celles d’autres artistes photographes comme Constantin Brancusi, Walker Evans, Weegee, Lee Friedlander et Jan Groover.
Prêt des revues Artforum et Art in America, INHA-Collection Archives de la critique d’art.
« FINS PROGRAMMÉES »
7 octobre-16 décembre 2021, le Cabinet du livre d’artiste, bâtiment Érève (Université Rennes2)
Commissariat : Marie Boivent
Découper, déchirer, effeuiller, jeter, brûler ou plus simplement oublier, abandonner… Cette exposition réunit une sélection d’œuvres imprimées – livres, revues, ephemera, tracts – invitant de manière explicite ou implicite le lecteur à intervenir sur le support lui-même, entraînant une transformation irréversible de celui-ci, voire une destruction, partielle ou totale. Les raisons de cette invitation sont multiples, allant de l’acte gratuit ou symbolique à la construction d’une nouvelle pièce, en passant par la participation à une œuvre collaborative ; mais dans tous les cas, ces propositions, parfois injonctions, mettent le lecteur face à ses responsabilités et l’amènent à reconsidérer sa définition de l’œuvre.
Collections : INHA-Collection Archives de la critique d’art, Cabinet du livre d’artiste (CLA), Centre des livres d’artistes Saint-Yrieix-la-Perche (CDLA), Collections privées, Fonds Régional d’art contemporain Bretagne
« Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough & Elsa Werth « Forsythia Lilac and Geranium » »
4 février-22 avril 2021, le Cabinet du livre d’artiste, bâtiment Érève (Université Rennes2)
Commissariat : Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough & Elsa Werth
Le CLA réunit, pour la première fois, trois artistes de la scène éditoriale contemporaine : Raffaella della Olga, Camila Oliveira Fairclough et Elsa Werth. Outre la présentation de leur production imprimée respective, elles ont choisi de convoquer la figure de Mary Ellen Solt (1920-2007), artiste américaine dont les travaux de poésie concrète entrent en résonance graphique et conceptuelle avec leurs propres publications et dont l’incontestable actualité contribue à maintenir le lien entre des générations d’artistes.
Collections : INHA-Collection Archives de la critique d’art, Archives des artistes, BU d’Angers, Cabinet du livre d’artiste.
« Enseigner et apprendre »
25 mars-25 avril 2019, Le cabinet du livre d’artiste, bâtiment Érève (Université Rennes2)
Commissariat : Aurélie Noury
De l’abécédaire à l’essai de didactique, en passant par l’encyclopédie, le livre de grammaire, le manuel de botanique ou l’atlas, l’exposition propose une sélection de publications d’artistes sur le thème de la transmission et de l’appropriation du savoir. C’est ainsi l’occasion de voir comment, par l’édition, les artistes s’interrogent sur ce que signifie transmettre, enseigner et apprendre. Cette sélection met en évidence la manière dont ils remettent en cause les outils et méthodes pédagogiques classiques ou encore reconsidèrent les sujets dignes d’être transmis. Tous s’ingénient ainsi à proposer des alternatives, qu’elles soient sur le mode de la parodie ou du détournement, ludiques ou critiques, voire volontairement en marge, décalées, tant dans leur forme que dans le sujet traité ou même le public visé.
« Échos magnétiques-Christina Kubisch »
15 février-14 avril 2019, Musée des beaux-arts de Rennes
Commissariat : Damien Simon, Anne Zeitz, en collaboration avec Clélia Barbut
Exposition coproduite avec le Bon Accueil-Lieu d’arts sonores
Échos magnétiques présente le travail de l’artiste allemande Christina Kubisch (née en 1948), qui explore depuis les années 1970 le potentiel sonore des champs électromagnétiques générés par notre environnement urbain et technologique. L’exposition s’organise autour de l’oeuvre Cloud (« work in progress » depuis 2011), proposant l’écoute d’ondes imperceptibles à l’oreille nue et questionnant le rapport entre le visible et l’audible.
Présentée pour la première fois en France, cette installation est accompagnée d’une constellation de documents d’archives – partitions, photographies, dessins, vinyles, cassettes – issus du travail de Christina Kubisch et d’artistes qui lui sont lié.e.s, ainsi que des collections de l’INHA-Archives de la critique d’art (Fonds Hubert Besacier, Biennale de Paris 1959-1985, François Pluchart et Pierre Restany).
L’ensemble, qui couvre la période allant des années 1970 à nos jours, parcourt ses rencontres, transferts et échanges artistiques autour des arts sonores et s’arrête sur certains moments phares de sa trajectoire.
« Gestes du Contact Improvisation »
23 avril-5 mai 2018, Musée de la danse, Rennes
Commissariat : Romain Bigé
Le projet s’articule autour du Contact Improvisation, une pratique inventée par Steve Paxton dans les années 1970.
Dans les années 1960, Yves Klein s’inspire de sa pratique du judo pour placer le vide au centre de sa pratique de la peinture. Au même moment, l’Aïkido sert de point d’appui à Steve Paxton dans l’invention du Contact Improvisation. Comme cette pratique s’interroge sur les stratégies à adopter pour « quitter le sol et ne pas avoir à se soucier de l’atterrissage », le peintre Yves Klein s’est intéressé aux figures de l’envol dans une série de performances intitulées sauts dans le vide qui mettaient à profit sa formation de judoka.
« Ours, colophon, achevé d’imprimé : le livre d’artiste et le péritexte »
15 février-12 avril 2018, Le cabinet du livre d’artiste, bâtiment Érève (Université Rennes2)
Commissariat : Aurélie Noury
Si le colophon est un élément historiquement intrinsèque au livre, réunissant un certain nombre d’informations légales obligatoires comme le nom de l’imprimeur ou la date de dépôt, comment les artistes l’intègrent-ils à leurs publications et plus largement, comment abordent-ils la question essentielle du péritexte ?
« Livres et publications d’artistes : une perspective brésilienne »
30 novembre 2017 – 8 février 2018, Le cabinet du livre d’artiste, bâtiment Érève (Université Rennes2).
Commissariat d‘exposition : Paulo Silveira et Laurence Corbel
L’exposition propose un panorama des livres et revues brésiliennes des XXe et XXIe siècles. Parmi la soixantaine de publications présentées, les Archives de la critique d’art prêtent le numéro 3 de la revue Malasartes, avril-mai 1976. Créée par des artistes (parmi lesquels Meireles, Zilio, Gerchman, Caldas, Resende) cette revue est représentative de l’engagement qu’ils ont eu dans le champ de la critique et de la théorie de l’art dans les années 1970.
Si les publications d’artistes, qui furent dans un premier temps étroitement liées à la littérature (la poésie visuelle en particulier), ont pu constituer pour les artistes un réseau alternatif permettant de contourner la censure instaurée pendant les années de la dictature, elles se développent actuellement dans l’héritage d’une tradition qu’elles adaptent à des contextes inédits.
« À propos de Nice : 1947-1977 »
24 juin-22 octobre 2017, Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice (MAMAC)
Un ensemble de documents sélectionnés dans les collections des Archives de la critique d’art sera présenté dans l’exposition « À propos de Nice : 1947-1977 », au Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice (MAMAC) pendant la période estivale. Cette exposition porte sur le phénomène d’émulation artistique qui s’est produit sur la Côte d’Azur et à Nice à partir de la fin des années 1950. Cet événement s’inscrit dans le double cadre des célébrations des 40 ans du Centre Pompidou et de la saison dédiée aux École(s) de Nice par la Ville de Nice, sous le commissariat général de Jean-Jacques Aillagon.
Les étudiants de l’Université Paris-Sorbonne-Paris 4 (Master professionnel « L’art contemporain et son exposition ») et les étudiants du Pavillon Bosio, Art & Scénographie, École Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco ont imaginé un parcours mettant en espace des archives et imprimés relatifs aux trois expositions consacrées à L’École de Nice par la galerie Alexandre de la Salle en 1967, 1977 et 1987.
« Une bibliothèque pour l’histoire de l’art »
13 janvier-1er avril 2017, INHA, Galerie Colbert, Paris.
Dans le cadre de la réouverture de sa bibliothèque, l’Institut national d’histoire de l’art expose quelques trésors sortis de ses collections. À cette occasion, les Archives de la critique d’art proposent, entre autres un « Fourre tout » (mai 1967) et une lettre manuscrite autographe de Jean Tinguely, avec dessin, adressée à Pierre Restany (non datée).
« Enrique Zaňartu, Beachcomber 1921-2000 »
14 oct. 2016-8 janvier 2017, Musée des beaux-arts, Rennes.
Commissariat : Laurence Imbernon
L’exposition présente les onze œuvres d’Enrique Zaňartu entrées dans la collection du Musée des beaux-arts en 2014, grâce à la donation de Nicole Marchand-Zaňartu. Un ensemble documentaire sur le Surréalisme et l’Atelier 17, ainsi que des archives orales situent l’œuvre de l’artiste dans une histoire de l’art parisien.