Auteurs au sommaire du numéro 57
Toni Hildebrandt
Toni Hildebrandt coordonne le SNSF Sinergia « Mediating the Ecological Imperative », un centre de recherche de l’Université de Berne et de l’UNAM de Mexico. Après avoir soutenu sa thèse de Doctorat à l’Université de Bâle en 2014, pour laquelle il a reçu le Prix Wolgang-Ratjen, il travaille au département d’Histoire de l’art moderne et contemporain de l’Université de Berne. Il a été professeur invité à l’Université de Bâle, à l’Université des arts de Berne, à l’Académie d’Art et de Design FHNW de Bâle et à l’Université de New York. Il a bénéficié des bourses d’étude de l’Istituto Svizzero de Rome (2013-2017), du Zentralinstitut für Kunstgeschichte de Munich (2019) et du Walter Benjamin Kolleg (2020/21) de l’Université de Berne. Plus récemment, il a publié « Post-Apocalyptic Amazement: Aesthetics and Historical Consciousness in the Natural Contract » dans Technophany: A Journal for Philosophy and Technology, article qui a été nominé pour le Prix Bernese pour la recherche environnementale.
John J. Curley
John J. Curley est maître de conférences en Art moderne et contemporain à la Wake Forest University à Winston-Salem (Caroline du Nord). Il est l’auteur de A Conspiracy of Images: Andy Warhol, Gerard Richter, and the Art of the Cold War (Yale University Press, 2013). Son deuxième ouvrage, Global Art and the Cold War a paru en 2019 aux éditions Laurence King. Cette année, il a publié un article dans Art History consacré aux liens entre les peintures de Morris Louis et les cultures de la rationalité pendant la Guerre froide. Son prochain livre en cours s’intitule provisoirement Critical Distance: Black American Artists in Europe 1958-1968.
Larisa Dryansky
Larisa Dryansky est maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à Sorbonne Université. Ses recherches actuelles portent sur l’antimatière dans l’art après 1945. Ses publications sur ce thème comprennent « Another Matter: Antimatter and the Dematerialization of Art » dans Conceptualism and Materiality: Matters of Art and Politics (sous la dir. de Christian Berger, Brill, 2019) et une étude de la matérialité chez Jean Dubuffet, à paraître dans le numéro 10 de la revue Plastik.
Muriel van Vliet
Muriel van Vliet est normalienne, docteure en philosophie et agrégée de philosophie. Sa thèse a été publiée aux Presses Universitaires de Rennes sous le titre La forme selon Ernst Cassirer, de la morphologie au structuralisme (2011). Ses articles récents portent sur l’anthropologie de l’art, notamment sur André Leroi-Gourhan (La Part de l’œil, n°35, mars 2021). Elle projette un ouvrage d’anthropologie de l’art qui proposerait un panorama allant de Warburg à Lévi-Strauss et Philippe Descola, auteurs sur lesquels ont déjà porté bon nombre de ses publications, notamment dans la Revue Germanique internationale et dans Philosophie. Elle est membre du comité de la revue franco-allemande Regards croisés qui propose des articles et recensions d’ouvrages récents allemands en français et français en allemand.
Rute Figueiredo
Rute Figueiredo est architecte et historienne de l’architecture, diplômée en Histoire de l’art. Elle s’intéresse depuis longtemps aux interactions entre l’architecture et les institutions de médiation critique et de construction discursive. Elle a soutenu une thèse de doctorat en Architecture à l’ETH – Ecole polytechnique fédérale de Zurich (2018) et a mené ses recherches postdoctorales à l’Université Rennes 2. Autrice de l’ouvrage Architecture and Critical Discourse in Portugal (Prix José Figueiredo 2008), elle a créé et coordonné le projet financé The Site of Discourse (FCT 2012-2015). Ses recherches ont été financées par Horizon 2020, programme de l’Union Européenne, le Fonds national suisse de la recherche scientifique et le FCT. Elle est membre associée du réseau scientifique Mapping Architectural Criticism, et membre d’ESPRit-European Society for Periodical Research, du European Architectural History Network et de l’Association d’Histoire de l’Architecture. Elle est chercheuse FCT à la CEAA/Escola Superior Artística do Porto, où elle travaille au sein du projet international MODSCAPES-Modernist Reinventions of the Rural Landscape (HERA 2016-2019) et co-coordonne l’axe de recherche Strong Relations: Studies on Architecture History, Theory and Criticism. Elle enseigne à l’Universidade Autónoma de Lisbonne et est responsable de l’unité d’enseignement doctorale Pratiques curatoriales.
Martin Bressani
Martin Bressani occupe la chaire William C. Macdonald à l’université McGill de Montréal. Il a publié Architecture and the Historical Imagination: Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc (Ashgate, 2014) et co-dirigé Gothic Revival Worldwide. A.W.N. Pugin’s Global Influence (Leuven University Press, 2017), The Companions to the History of Architecture—Nineteenth-Century Architecture (Wiley Blackwell, 2017). Il co-dirige présentement World Histories of Architecture: The Emergence of a New Genre in the Nineteenth Century à paraître chez MIT Press en 2022.
Ninon Chavoz
Maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg, Ninon Chavoz a suivi une double formation en littérature et en histoire de l’art, qui l’a conduite à soutenir en 2018 une thèse consacrée à la tentation encyclopédique dans l’espace francophone africain (publiée sous le titre Inventorier l’Afrique aux éditions Champion). Elle est également l’auteure de deux essais parus dans la collection « Fictions pensantes » des éditions Hermann : Eloge des ratés : huit portraits de l’auteur francophone en encyclopédiste (2020) et Les Morts-vivants : comment les auteurs du passé habitent la littérature présente (2021).
Sandra DELACOURT
Sandra Delacourt est critique d’art indépendante, professeure d’histoire de l’art contemporain à l’ESAD TALM-Tours et chercheuse associée à l’HiCSA (Université Paris 1). Ses recherches se penchent sur les modalités d’écriture du temps présent, les usages politiques des arts et des savoirs, ainsi que les rapports de domination sociale et culturelle qu’ils impliquent. Elle est l’auteure de L’Artiste-chercheur, un rêve américain au prisme de Donald Judd (2019), et coauteure du Chercheur et ses doubles (2016). Ses écrits sont régulièrement publiés au sein de catalogues, de monographies, de revues ou d’ouvrages collectifs [Bruno Serralongue, Les Naturalistes en lutte sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (2019), Conceptualism - Intersectional Readings, International Framings. Situating ‘Black Artists and Modernism’ in Europe (2020)].
Georgia René-Worms
Georgia René-Worms est diplômée de la Villa Arson Ecole nationale supérieure d’art. Elle a aussi pris part aux programmes de l’Ecole du Magasin et au post-diplôme de Lyon. Elle développe une écriture de l’art dans la veine des new narrative et des narrations non-fictionnelles, où l’autrice s’efforce de représenter honnêtement l’expérience subjective sans prétendre qu’un texte puisse être absolument objectif. Elle considère ses recherches comme des expériences de vie, où intimité et travail s’interpénètrent. Depuis son expérience personnelle, elle réfléchit à la possibilité de mettre en place un corpus, autre que celui de la littérature scientifique, pour aborder dans un geste émancipateur l’histoire des corps malades.
Anastasia Tarasova
Anastasia Tarasova est historienne de l’art, lauréate de bourses d’études du DAAD (2007), du Gerda Henkel Stiftung (2009) et de l’IFA CCP (2020). Elle travaille au Garage Musée d’art contemporain depuis 2012 et est actuellement secrétaire générale du fonds d’archive du Garage. Elle coordonne également le Réseau des archives d’art russe [Russian Art Archive Network, RAAN].
Manuela Putz
Manuela Putz est historienne et coordinatrice scientifique au Centre de recherche sur l’Europe de l’Est à l’Université de Brême (FSO). Elle a récemment publié une monographie sur la culture dissidente soviétique (Kulturraum Lager: Politische Haft und dissidentisches Selbstverständnis in der Sowjetunion nach Stalin, Harrassowitz, 2019) ainsi que plusieurs articles sur les fonds d’archives du FSO. Elle conçoit actuellement des projets archivistiques et est responsable de la coopération internationale.