Auteurs au sommaire du numéro 63
Léa VEINSTEIN
Léa Veinstein est née en 1986. Après des études de Philosophie et de Littérature allemande, elle enseigne un temps à l’Université de Strasbourg, où elle soutient en 2014 une thèse intitulée Les Philosophes lisent Kafka. Elle la publie à la Maison des sciences de l’homme en 2019, année où paraît aussi son premier récit, Isaac (Grasset) – livre qui ouvre une recherche toujours en cours sur la mémoire de la Shoah en France. Elle poursuit ce questionnement à travers l’écriture, la radio, le podcast et le documentaire. En 2024, paraît chez Flammarion son dernier récit,J’irai chercher Kafka, enquête personnelle sur les traces des manuscrits de l’écrivain pragois.
Charlotte MATTER
Charlotte Matter est une chercheuse en postdoc à l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Zurich, où elle coordonne le programme du Master « L’histoire de l’art dans un contexte global ». Ses recherches actuelles portent sur la question de la classe sociale dans l’art depuis les années 1980 et des espaces artistiques non mixtes féministes et queer. Elle est également co-fondatrice du groupe de recherche « Rethinking Art History through Disability » [Repenser l’histoire de l’art au prisme du handicap] et co-dirige la revue Sculpture Journal (Liverpool University Press).
Muriel PIC
Muriel Pic est écrivaine, réalisatrice, collagiste, docteure de l’EHESS, habilitée en littérature française et comparée (Université de Fribourg, 2021). Actuellement indépendante, elle a fondé Formarchives, entité de recherche par la création. Elle a publié en 2023 l’Herbier de prison de Rosa Luxemburg (Héros-Limite, 2023). Son œuvre littéraire a reçu la mention spéciale du prix Wepler pour le récit Affranchissements (Seuil, 2020) et le prix Micheloud pour le recueil de poésie documentaire L’Argument du rêve (Héros-Limite, 2022).
Christian RUBY
Christian Ruby est philosophe, membre de l’ADHC (association pour le développement de l’histoire culturelle), de l’ATEP (association tunisienne d’esthétique et de poïétique), du collectif Entre-Deux (Nantes, dont la vocation est l’art public) ainsi que de l’Observatoire de la liberté de création. Il est entre autres l’auteur de Des Cris dans les arts plastiques : de la Renaissance à la performance (La Lettre volée, 2022), Circumnavigation en art public à l’ère démocratique (Les Naufragés éphémères, 2021), « Criez, et qu’on crie ! » : neuf notes sur le cri d’indignation et de dissentiment (La Lettre volée, 2019) et La Fécondité du vide (MkF, 2024).
Maria STAVRINAKI
Maria Stavrinaki est historienne de l’art contemporain et professeure à l’Université de Lausanne. Actuellement, elle assure le commissariat, avec Julia Garimorth, de l’exposition L’Age atomique : les artistes à l’épreuve de l’histoire au Musée d’art moderne de Paris.
Katya GARCIA-ANTON
Katya García-Antón est une historienne de l’art, conservatrice, autrice et chercheuse basée à Oslo, en Norvège. Ses publications récentes comprennent : Indigenous Histories Anthology, co-dirigé avec André Mesquida, MASP/KODE, 2024 ; Raven Chacon: A Worm’s Eye View from a Bird’s Beak, co-dirigé avec Steffie Hesler, NNKM & Swiss Institute NY, Sternberg Press, 2024 ; Čatnosat: The Sámi Pavilion, Indigenous Art, Knowledge and Sovereignty, co-dirigé avec Liisa-RávnáFinbog et Beaska Niilas, OCA, 2022 ; Art and Solidarity Reader: Radical Actions, Politics and Friendships, OCA/Valiz, 2021.
Elora WEILL-ENGERER
Elora Weill-Engerer prépare actuellement une thèse de doctorat à Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur la construction des identités politiques roms, manouches et gitanes à travers les arts contemporains, la question des stéréotypes et le portrait politique de l’artiste en nomade. Elle enseigne à l’Ecole du Louvre. Chercheuse à l’INHA, curatrice et critique d’art, elle est membre du conseil d’administration de C-E-A (Commissaires d’exposition associés). Elle a signé des expositions collectives et personnelles ainsi que des articles dans des revues variées (Manifesto XXI, Etudes Tsiganes, Crash Magazine, The Art Newspaper). Egalement membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA), elle a obtenu plusieurs prix et bourses dans le cadre de ses activités, notamment le Prix Dauphine pour l’art contemporain, la Bourse Ekphrasis, le Prix Point de Vue et le prix AICA-France. Elle prépare un ouvrage sur l’artiste rom autrichienne Ceija Stojka avec la galerie Christophe Gaillard.
Amy MOONEY
Amy M. Mooney est professeure d’Histoire de l’art au Columbia College Chicago. Elle a notamment publié une monographie, Archibald J. Motley, Jr., et contribué à des anthologies et des catalogues, dont Alma Thomas: Everything is Beautiful ; Beyond Face: New Perspectives in Portraiture et Archibald Motley: Jazz Age Modernist. En collaboration avec Dr. Deborah Willis, elle a lancé le projet d’Humanités numériques “Say It with Pictures” Then and Now qui redécouvre et étudie les photographes en studio africains-américains à Chicago entre les années 1890 et 1930. Ce projet sera le point d’appui d’une exposition qui se tiendra à la Newberry Library en 2027, où elle travaillera aux côtés d’artistes contemporains afin de créer un nouveau corpus d’œuvres en réponse à ces histoires cruciales.
Marie TCHERNIA-BLANCHARD
Marie Tchernia-Blanchard est maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Rennes 2. Docteure de l’Université de Lorraine et de l’Ecole du Louvre, elle a soutenu en 2016 une thèse sur l’itinéraire intellectuel et professionnel de Charles Sterling (1901-1991) publiée aux Presses du réel. Ses recherches actuelles portent essentiellement sur les différentes formes d’écriture de l’histoire de l’art au XXe siècle. Depuis septembre 2023, elle dirige les Archives de la critique d’art.