Auteurs au sommaire du numéro 50
Laura IAMURRI
Laura Iamurri est professeure d’histoire de l’art contemporain et membre de l’Ecole doctorale à l’Università Roma Tre. Elle travaille principalement sur les relations entre la production artistique contemporaine et les discours de l’histoire et de la critique d’art. Ses recherches récentes portent sur la culture visuelle et les réseaux d’artistes, revues, critiques et galeries au XXe siècle ; sur l’historiographie de l’art moderne ; sur le féminisme et les arts en Italie ; sur la mémoire de la Shoah et de l’antifascisme. Son dernier livre est consacré à Carla Lonzi (Un Margine che sfugge. Carla Lonzi e l’arte in Italia, 1955-1970, Quodlibet : Macerata, 2016), dont elle avait déjà réédité Autoritratto (Milan, 2010), et recueilli, avec L. Conte et V. Martini, les Scritti sull’arte (Milan, 2012).
Jérôme BAZIN
Jérôme Bazin est enseignant-chercheur à l’université de Paris-Est Créteil. Il travaille à une histoire visuelle et architecturale des classes populaires en Europe de l’Est et de l’Ouest. Il a publié Réalisme et égalité : une histoire sociale de l’art en République Démocratique Allemande, 1949-1990 (Dijon : Les Presses du réel, 2015) et a coordonné avec Pascal Dubourg Glatigny et Piotr Piotrowski Art Beyond Borders: Artistic Exchanges in Communist Europe, 1945-1989 (Budapest : Central European University Press, 2016).
Natacha YAHI
Natacha Yahi est ATER et doctorante en Arts plastiques au sein du CEAC (Centre d’Etude des Arts contemporains) à l’université de Lille. Ses recherches portent sur le réemploi de photographies à des fins de contribution à l’histoire dans les productions artistiques contemporaines. Elle a récemment publié un article sur le travail de l’artiste Ken Gonzales-Day dans l’ouvrage collectif L’Image et son dehors : contours, transitions, transformations (PUPPA, 2017) et un article sur les usages artistiques des photographies de famille [revue Ver(r)ue, n°2, 2017].
Elvan ZABUNYAN
Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain, professeure à l’Université Rennes 2 et critique d’art, a récemment codirigé Constellations subjectives, pour une histoire féministe de l’art (Ixe, 2020), Decolonizing Colonial Heritage, New Agendas, Actors, and Practices in and beyond Europe (Routledge, 2021), L’Art en France à la croisée des cultures (Passages online 8, DFK, Heildeberg, 2022) et publié « Les Morts vivants d’Arthur Jafa » (AOC media, 19 sept. 2022), « Conversation » avec Harmony Hammond (Les Cahiers du Musée national d’art moderne, n°159, printemps 2022), « Revealing the past, illuminating the future: Kapwani Kiwanga’s flashbacks » (Afterall, n°52, hiver 2022), « L’Art contemporain pour penser la mémoire antillaise post-esclavagiste et coloniale, un entretien avec Jay Ramier » (Esclavages & Post-esclavages/Slaveries & Post-Slaveries, CIRESC/CNRS, n°4, mai 2021), un entretien avec Patrick Chamoiseau « On n’a pas besoin d’universel, on a besoin de Relation » (AOC media, 27 mars 2021). Son livre sur l’art contemporain et la mémoire de l’esclavage paraîtra en 2023 chez B42.
Maria STAVRINAKI
Maria Stavrinaki est maîtresse de conférences HDR à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Parmi ses publications récentes et imminentes, on compte Dada Presentism: An Essay on Art and History (Stanford University Press, 2016), Contraindre à la liberté : Carl Einstein, les avant-gardes, l’histoire (Centre allemand d’histoire de l’art, à paraître) et Le Sujet et son milieu : huit textes sur les avant-gardes allemandes (Ed. du Mamco, à paraître).
Emmanuel Quinz
Emanuele Quinz est historien de l’art et du design. Maître de conférences à l’Université Paris 8 et chercheur associé à EnsadLab, Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, il a notamment publié Le Cercle invisible : environnements, systèmes, dispositifs (Mimesis, 2014, Les presses du réel, 2015), Strange Design (avec J. Dautrey, it:éditions, 2014), Uchronia (avec Annie Vigier, Franck Apertet, Sternberg Press, 2017), Contro l’oggetto: Conversazioni sul design (Quodlibet, 2020, Prix Compasso d’Oro 2022), et Le Comportement des choses (Les presses du réel, 2021). Il a fondé et co-dirige les collections Média/Théories et Design/Théories aux presses du réel.
Géraldine SFEZ
Géraldine Sfez est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Lille 3 et membre du CEAC (Centre d’Etude des Arts contemporains). Ses recherches portent sur l’esthétique et la théorie des arts visuels contemporains et s’articulent principalement autour des relations entre cinéma et art contemporain. Elle a notamment co-organisé à l’INHA, avec Riccardo Venturi, de 2012 à 2015, le séminaire « Ecrans exposés : cinéma, art contemporain, médias ». Dans la continuité des réflexions menées lors de ce séminaire, elle a publié « Faire défiler des images. Du flip book aux écrans tactiles », avec Riccardo Venturi, revue Spécimen n°8, « Captures d’écrans », janvier 2015 ; et « Corps appareillés, gestes redisposés », à paraître dans la revue électronique Fabula, 2018.
Anne ZEITZ
Anne Zeitz est maître de conférences à l’Université Rennes 2. Elle est membre du laboratoire PTAC/Rennes 2 et membre associé du laboratoire TEAMeD/Paris 8. Ses recherches portent sur le rapport entre l’art contemporain, la littérature et le cinéma, ainsi que sur les questions socio-politiques et économiques – notamment dans le champ de la surveillance et du Big Data. Dans le cadre d’une bourse de recherche de l’Institut national d’histoire de l’art et de l’Institut Français en 2016, elle a travaillé sur les questions de l’attention sonore dans l’art contemporain. Signalons parmi ses publications récentes : « Moments d’(in)attention. De la temporalité suspendue chez Max Neuhaus » (Tacet, n°4, décembre 2015), « Visualités, virtualités et trauma – Des temporalités de la guerre à distance » (Multitudes, n°63, juillet 2016) et « De la base de données à l’amnésie » (actes de colloque de Cérisy, à paraître en 2019).
Aline GUILLERMET
Aline Guillermet est docteure en Histoire et théorie de l’art, et Junior Research Fellow à King’s College, Université de Cambridge. Sa recherche porte sur la peinture allemande depuis 1960, l’impact de la technologie sur la peinture contemporaine, et l’art numérique. Elle a récemment publié «‘Painting like nature’: Chance and the Landscape in Gerhard Richter’s Overpainted Photographs » (Art History, 40:1, février 2017).
Lilian FROGER
Lilian Froger est docteur en Histoire de l’art contemporain. Ses recherches portent sur la photographie japonaise des années 1950 à nos jours et interrogent les relations et points de contact entre photographie, édition et exposition. En parallèle de ses recherches universitaires, il est l’auteur de textes critiques parus dans esse arts + opinions, 2.0.1, Critique d’art, IMA et Marges, qui s’intéressent au rôle de la fiction dans le champ de l’art contemporain et du design, ainsi qu’à l’implication nécessaire du spectateur, du lecteur ou de l’usager dans l’activation des objets et dans la compréhension des images. Il développe actuellement un cycle de conférences à l’EESAB (site de Brest) sur le pouvoir oppositionnel du design.