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Comité scientifique international
Joerg Bader exerce la critique d’art depuis 1996. En 2003, il se voit confier la direction du Centre de photographie à Genève, où il conçoit entre autres 70 expositions individuelles et une quinzaine d’expositions collectives ou thématiques. De 2002 à 2016, il enseigne à l’école supérieure d’art, devenu la HEART à Perpignan, et à la HEAD de Genève de 2004 à 2009. Il a créé en 2003 la triennale de photographie 50JPG et lancé en 2007 les éditions du Centre de photographie. Depuis 2008, il vit entre Genève et Belo Horizonte (Brésil). Joerg Bader est membre de l’AICA, de la commission pour le soutien à la photographie documentaire au CNAP et de la commission pour le soutien à la photographie documentaire à Genève. Ses activités d’éditeur et d’auteur l’ont amené à contribuer à 25 publications sur des artistes et une dizaine de contributions dans des livres ou catalogues collectifs.
Vincent Broqua est professeur de littérature et arts nord-américains à l’université de Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Il est également traducteur et écrivain. Sa recherche porte sur les écritures et arts expérimentaux et leurs généalogies. Récemment, ses travaux et projets de recherche ont porté sur 1) ce que font les écrits d’artistes à l’écriture littéraire 2) la performance de la traduction et la traduction de la performance 3) les politiques de la recherche-création. Il dirige l’unité de recherche Transferts Critiques Anglophones. En 2021, il publie Malgré la ligne droite : l’écriture américaine de Josef Albers (Les presses du réel), où il étudie un pan peu travaillé de l’œuvre de Josef Albers: sa poésie, ses écrits, et ses conférences. Il est également traducteur de poésie, de philosophie et d’écrits d’artistes. Parmi ses traductions liées à l’art, signalons : Jean-Claude Lebensztejn, 8 propos d’artistes (Ed. du Centre Pompidou, 2020) ; Jim Dine, Nantes (Joca Seria, 2019) ; Caroline Bergvall, L’Anglais mêlé (traduit avec Abigail Lang et Anne Portugal, Les presses du réel, 2018) ; Claude Rutault, Claude Rutault (traduit avec Cole Swensen, Perrotin and Damiani, 2013) ; Claude Rutault, AMZ (Centre du livre d’artiste) ; David Antin, Ce qu’être d’avant-garde veut dire (avec Abigail Lang et Olivier Brossard, Les presses du réel, 2008). Ecrivain, il a récemment publié Photocall : projet d’attendrissement (Les Petits Matins, 2021). Il a cofondé le collectif Double Change (doublechange.org).
Commissaire d’expositions et éditeur, Mathieu Copeland (1977, vit et travaille à Londres) cultive une pratique curatoriale cherchant à subvertir le rôle traditionnel des expositions et à en renouveler les perceptions. Il a notamment codirigé les expositions Vides au Centre Pompidou et à la Kunsthalle Bern en 2009, et coédité l’anthologie VIDES. Parmi beaucoup d’autres, il a conçu les expositions Soundtrack for an Exhibition (2006), Alan Vega (2009) et Gustav Metzger (2013) au musée d’Art contemporain de Lyon, Une Mandala Mentale au MUAC de Mexico City (2013), ou encore Une Exposition chorégraphiée à la Kunsthalle de Saint-Gall et à la Ferme du Buisson à Noisiel (2007). Il a également initié les séries « Reprises », « Expositions Parlées », et les « Expositions à être lues » présentées en 2013 au MoMA, New York. Ses prochaines et récentes expositions incluent Une Exposition mise en scène (A Staged Exhibition) à la Ferme du Buisson (septembre 2021), Des Boutures d’expositions (Exhibition Cuttings) à la Fondation Hermès de Tokyo (avril-juillet 2021), L’Exposition d’un Rêve à la Fondation Gulbenkian (2017), Une Rétrospective d’expositions fermées à la Kunsthalle Fribourg (2016). « Curator-at-Large » au Rockbund Art Museum de Shanghai (2020-2021), il a été commissaire invité pour la 9e Biennale d’art contemporain de Lyon (2007), commissaire associé au Musée du Jeu de Paume (Paris, 2013-14), et au Plateau – FRAC Ile-de-France (Paris, 2014-15). Mathieu Copeland a réalisé L’Exposition d’un film, une exposition comme long-métrage en 2015, et édité entre autres Chorégraphier l’exposition (Les presses du réel, 2013), The Anti-Museum (Koenig Books, 2017), et l’anthologie des écrits de Gustav Metzger (JRP Editions, 2019).
Julia Gelshorn est professeure ordinaire en histoire de l’art contemporain à l’Université de Fribourg (Suisse) depuis 2013. Elle a étudié l’histoire de l’art, les études théâtrales et la littérature italienne aux Universités de Cologne et de Berne, où elle a obtenu son doctorat en 2003. Elle a occupé des postes de doctorante et de post-doctorante aux Universités de Berne et de Zurich ainsi qu’au Centre allemand d’histoire de l’art à Paris et a été professeure temporaire à la Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe. En 2010, elle est devenue professeure en histoire de l’art contemporain à l’Université de Vienne et, en 2012, professeure ordinaire en histoire de l’art à l’Université de Hambourg. Elle a publié de nombreux textes sur l’art moderne et contemporain, en particulier sur les stratégies d’appropriation et de répétition, (dont Aneignung und Wiederholung. Bilddiskurse im Werk Gerhard Richters und Sigmar Polkes), sur les écrits et les entretiens d’artistes, ainsi que sur les nouveaux réalismes et la métaphore du réseau. Elle s’intéresse également à l’art français et aux théories de la « grâce » au XVIIIe siècle. Elle dirige actuellement (ensemble avec Wolfgang Brückle) le projet FNS Real Abstractions. Reconsidering Realisms Role for the Present.
Tom Holert a étudié l’histoire de l’art, la philosophie et la littérature allemande à Hambourg. A la Goethe University de Francfort en 1995, il a soutenu une thèse de Doctorat sur la notion de savoir artistique en France au XVIIIe siècle. Dans les années 1990, il travailla comme rédacteur pour Texte zur Kunst et Spex à Cologne. Ensuite, il enseigna dans plusieurs universités et écoles d’art telles que Merz Akademie à Stuttgart et Academy of Fine Arts Vienna. Tom Holert a écrit et coécrit plusieurs livres et a conçu de nombreuses expositions (dont, parmi les plus récentes, Neolithic Childhood: Art in a False Present, c. 1930, avec Anselm Franke, et Education Shock. Learning, Politics and Architecture in the 1960s and 1970s à la Haus der Kulturen der Welt, Berlin). En 2015, il cofonda l’Institut Harun Farocki à Berlin (harun-farocki-institut.org). Ses centres d’intérêt, ses recherches actuels et ses projets se rapportent entre autres aux histoires des politiques spatiales et pédagogiques pendant la Guerre froide, aux politiques du savoir de l’art contemporain, à la fonction de la navigation dans les cultures visuelles actuelles, à la performativité et à l’esthétique du drapeau.
Mingyuan Hu est chercheuse-enseignante en histoire de l’art et des idées. Titulaire d’un Doctorat en histoire (université de Glasgow), elle a été maîtresse de conférences en Histoire de l’art à l’université de Glasgow (2008-2012) et à l’université de Leeds (2015-2017). En 2013-2014, elle a été chercheuse associée au Victoria & Albert Museum de Londres. Depuis 2018, elle est chercheuse associée à l’université de Humboldt à Berlin. Ses recherches portent sur l’historiographie (anglophone, sinophone, francophone, et germanophone) de l’art ; sur l’art et les histoires intellectuelles de la Chine et de l’Europe ; et sur l’histoire de la science. Elle a écrit Fou Lei: An Insistence on Truth (Brill, 2017).
Laura Iamurri est professeure d’histoire de l’art contemporain à l’université Roma Tre, où elle est également membre de l’école doctorale en Histoire, territoire et patrimoine culturel. Elle travaille principalement sur les relations entre œuvres contemporaines et discours de l’histoire et de la critique d’art. En 2018 elle a organisé, avec L. Acquarelli et E. Francesconi, le colloque international Le Fascisme italien au prisme des arts contemporains. Après avoir réédité Autoritratto (Milan 2010), et recueilli, avec L. Conte et V. Martini, les Scritti sull’arte (Milan, 2012), elle a consacré une monographie à Carla Lonzi (Un Margine che sfugge: Carla Lonzi e l’arte in Italia, 1955-1970, Quodlibet, Macerata, 2016). Son dernier livre est consacré à l’œuvre de Giulio Paolini : Teresa nella parte di Giovanna d’Arco in prigione (1969) (Corraini, Mantova, 2018).
Hélène Jannière est professeur en histoire de l’architecture contemporaine à l’Université Rennes 2. Après plusieurs publications sur les revues d’architecture, ses recherches actuelles portent sur l’histoire de l’urbanisme après 1945 et sur la critique architecturale du XXe siècle, notamment, en France durant les décennies 1950 à 1970. Ses dernières publications sur ce thème sont Architectural Periodicals in the 1960s and the 1970 (Montréal, 2008) avec F. Vanlaethem et A. Sornin ; et, avec Kenneth Frampton, le n°24/25 des Cahiers de la Recherche Architecturale et Urbaine, « La Critique en temps et lieux » (2009).
Małgorzata Kaźmierczak, née à Cracovie, en Pologne, est une universitaire impliquée, une curatrice et une chercheuse déployant ses recherches sur l’art de la performance. Titulaire d’une thèse de doctorat en histoire, son parcours explore avec passion l’intersection entre l’art, la société et les contextes politiques. Depuis 2004, elle travaille comme curatrice indépendante sur des projets de performance en Pologne et aux Etats-Unis, en dirigeant des expositions et des festivals qui mettent en lumière les nombreuses facettes de l’art de la performance contemporaine. Dans le champ de la recherche, ses publications portent sur l’improvisation, la documentation de l’art de la performance et l’activisme de la performance. Elle contribue dans des revues académiques et critiques sur l’art à l’international. Elle a donné des conférences dans des institutions et à l’occasion d’événements marquants dans plus d’une douzaine de pays, dont le Brésil, la Corée du Sud, l’Argentine, l’Espagne et les Etats-Unis. Elle a occupé des postes à responsabilité, tels que la vice-présidence de l’AICA International de 2021 à 2023, avant d’en devenir la présidente en 2024. Son travail consiste également à diriger des initiatives éditoriales clés liées à l’histoire de l’art et à des projets curatoriaux en collaboration avec des musées et des galeries de référence. Engagée dans le déploiement de l’art de la performance comme outil culturel et social, sa trajectoire professionnelle reflète une approche interdisciplinaire et globale, avec des contributions significatives au développement et à la compréhension de ce domaine artistique.
Klara Kemp-Welch est professeure au Courtauld Institute of Art à Londres en Art moderne (XXe siècle). Elle y enseigne l’histoire culturelle de la Guerre froide, les contre-cultures et l’art expérimental en Europe de l’Est et en Amérique latine. Elle est l’auteure de Antipolitics in Central European Art 1956-1989 (IB Tauris, 2014),de Networking the Bloc: Experimental Art in Eastern Europe 1968-1981 (MIT Press, 2018), et a codirigé la publication en ligne A Reader in East-Central-European Modernism 1918-1956 (Courtauld Books Online, 2019). Elle est actuellement en train d’écrire une monographie sur l’art, le travail et la migration en Europe.
Originaire d’Allemagne, Antje Kramer-Mallordy est, depuis 2011, maître de conférences en Histoire de l’art contemporain à l’université Rennes 2. Elle a dirigé les Archives de la critique d’art de 2019 à septembre 2023. Ses recherches s’intéressent à l’art et à la critique d’art en Europe après 1945, en particulier aux enjeux transnationaux et aux rapports entre avant-gardes et néo-avant-gardes.
Jacques Leenhardt est directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris). Il travaille sur l’art et la littérature, en particulier dans les Amériques latines. Critique d’art et organisateur d’expositions, il se consacre depuis des années au paysage. Il a publié entre autres : Lecture politique du roman (1973), Lire la lecture (1982), Les Amériques latines en France (1992), Dans les Jardins de Roberto Burle Marx (1994), Villette-Amazone (1996), Michel Corajoud paysagiste (2000), Conscience du paysage (2002), A Construção francesa do Brasil (2008), Wifredo Lam, une monographie (2009) et Jean-Baptiste Debret : Voyage pittoresque et historique au Brésil (nouvelle éd., 2014).
Federica Martini est professeure associée HES et responsable du programme master CCC – Critical Curatorial Cybermedia à la HEAD – Haute école d’art et de design, Genève (HES-SO). Après avoir étudié la littérature nord-américaine et l’art contemporain à l’Université de Turin (Italie), elle a consacré sa thèse à l’histoire des expositions à l’intersection de la géopolitique, des débats curatoriaux et des biennales d’art contemporain. Ses recherches actuelles portent sur la perception de l’art comme travail, la contre-information et les pratiques d’exposition vues à travers le prisme des réseaux et des coalitions artistiques internationaux. Dans le cadre de la pédagogie, elle a exploré l’histoire et les méthodes de recherche par les moyens de l’art, ainsi que le texte et la narration comme médium artistique. Elle a travaillé dans les départements curatoriaux du Castello di Rivoli Museo d’arte contemporanea (Rivoli-Turin), du Musée Jenisch Vevey et du MCBA – Musée cantonal des Beaux-Arts (Lausanne), ainsi qu’en tant que responsable du Master MAPS – Arts in Public Spheres et de la filière arts visuels de l’EDHEA/Valais. Son activité éditoriale se concrétise souvent par des séries de monographies (Sarn Minutes 2013-17, avec le Swiss Artistic Research Network ; On Words, 2023 – en cours, en collaboration avec SIK-ISEA) et de revues (Blackout Magazine, 2017-21 et SEARCCCH, 2024-en cours). Parmi ses publications : Feminist Exposure: Pratiques féministes de l’archive et de l’exposition (avec Julia Taramarcaz, Lausanne, art&fiction, 2023) ; Pavilions: Art in Architecture (avec Robert Ireland, Bruxelles, La Muette, 2013) ; Just Another Exhibition: Stories and Politics of Biennials (2011, avec Vittoria Martini, postmedia books).
Charlotte Matter enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Université de Bâle sur le poste de Laurenz-Assistenzprofessorin für zeitgenössische Kunst. De 2015 à 2024, elle a été assistante à l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Zurich, où elle a coordonné le Master spécialisé en histoire de l’art dans un contexte global. Sa thèse de doctorat, qui portait sur les matières plastiques dans l’art des années 1960 et 1970 dans une perspective féministe, sera publiée prochainement par Manchester University Press. Ses recherches actuelles portent notamment sur la signification des rapports de classe dans la production et la réception de l’art. Depuis 2020, elle codirige le projet de recherche Rethinking Art History through Disability. Elle est également cofondatrice de l’initiative CARAH – Collective for Anti-Racist Art History et coéditrice de la revue Sculpture Journal (Liverpool University Press).
Henry Meyric Hughes est commissaire indépendant, consultant et auteur dans le champ de l’art. De 1968 à 1992, il a travaillé pour le British Council en Allemagne, au Pérou, en France et en Italie. Il assura les postes de Director of Visiting Arts (1994-96) et de Director of Visual Arts (1986-92). Il dirigea ensuite la Hayward Gallery, fut commissaire du Pavillon britannique à la Biennale de Venise et commissaire de la Biennale de São Paulo de 1986 à 1992. Il est l’organisateur des expositions telles que Blast to Freeze: British Art in the Twentieth Century à Wolfsburg et Toulouse (2002-03); du Pavillon chypriote à la Biennale de Venise (2003) ; et d’expositions sur l’art contemporain à Oslo (2005-06). Commissaire associé à la 30ème Exposition d’art et d’histoire du Conseil de l’Europe, on lui doit The Desire for Freedom: Art in Europe since 1945 au Deutsches Historisches Museum Berlin. Président Honoraire de l’Association international des critiques d’art à Paris, il est aussi cofondateur de Manifesta à Amsterdam, qu’il présida de 1996 à 2007. Ayant assuré les fonctions de conseiller à l’UNESCO et au Conseil de l’Europe, Henry Meyric Hughes est aujourd’hui membre des Archives de la critique d’art.
Pavlína Morganová, est historienne de l’art et commissaire, basée à Prague, en République tchèque. Elle est directrice du centre de recherche de l’Académie des beaux-arts de Prague. Ses domaines de spécialisation sont l’histoire de l’art de l’Europe centrale et orientale, l’art de la performance et l’histoire des expositions. Elle donne des conférences sur l’art tchèque et de l’Europe de l’Est du XXe siècle. Elle a écrit Czech Action Art / Happenings, Actions, Events, Land Art, Body Art and Performance Art Behind the Iron Curtain (Karolinum Press 2014), A Walk Through Prague: Actions, Performances, Happenings, 1949−1989 (VVP AVU 2017). Elle a également coécrit et codirigé Výstava jako médium: České umění 1957−1999 (AVU 2020), České umění 1980−2010: Texty a dokumenty (VVP AVU 2011), České umění 1938–1989: Programy, kritické texty, dokumenty (Academia 2001). Actuellement, elle travaille à l’écriture d’un livre intitulé Czech Art after 1945: Exhibition Histories. En 2024, elle a été chercheuse invitée à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA).
Antonio Somaini est Professeur de théorie du cinéma, des médias et de la culture visuelle à l’Université Sorbonne Nouvelle. Parmi ses publications principales, signalons les ouvrages La Glass House de Serguéï Eisenstein. Cinématisme et architecture de verre (Ed. B2, 2017), Cultura visuale: Immagini, sguardi, media, dispositivi (avec A. Pinotti, Einaudi, 2016) et Ejzenštejn: Il cinema, le arti, il montaggio (Einaudi, 2011). Il a par ailleurs dirigé ou codirigé des ouvrages collectifs tels que La Haute et la basse définition des images : cinéma, photographie, art contemporain, culture visuelle (avec F. Casetti, Mimésis 2021), Pandemic Media. Notes Toward an Inventory (avec Ph. D. Keidl, L. Melamed, V. Hediger, Meson Press, 2020). On lui doit les éditions en français, anglais et italien de textes de Dziga Vertov (Le Ciné-Œil de la révolution : écrits sur le cinéma, Les presses du Réel, 2018, avec F. Albera et I. Tcherneva), de Serguéï M. Eisenstein (Notes for a General History of Cinema, Amsterdam University Press, 2016, avec N. Kleiman), de Walter Benjamin (Aura e choc: Saggi sulla teoria dei media, Einaudi, 2012, avec A. Pinotti) et de László Moholy-Nagy (Pittura Fotografia Film, Einaudi, 2010). Il prépare actuellement un livre sur l’histoire du concept de médium, sous contrat avec The University of Minnesota Press. En 2020 il a été le commissaire principal de l’exposition Time Machine: Cinematic Temporalities (Palazzo del Governatore ; Skira ; site web www.timemachineexhibition.com)
Roberto Tejada est tout aussi bien l’auteur d’histoires de l’art qui incluent National Camera: Photography and Mexico’s Image Environment (Minnesota, 2009) et Celia Alvarez Muñoz (Minnesota, 2009), que d’essais dans des catalogues comme Now Dig This!: Art and Black Los Angeles, 1960-1980 (Hammer Museum, 2011) et The Menil Collection’s Allora & Calzadilla: Specters of Noon (Yale, 2021). Ses écrits poétiques comprennent Why the Assembly Disbanded (Fordham, 2022), Full Foreground (Arizona, 2012) et Exposition Park (Wesleyan, 2010). Son livre Still Nowhere in an Empty Vastness (Noemi, 2019) est une poétique latine sur la colonisation et la contre-culture dans les arts visuels et dans l’écriture des Amériques. Les recherches de Roberto Tejada et ses centres d’intérêt dans le champ de la création portent sur le langage des arts et les mots des images en Amérique latine, tout particulièrement à Mexico, au Brésil, dans les zones frontalières du Mexique et des Etats-Unis, ainsi que sur d’autres sites de production culturelle américano-latine. Il enseigne l’écriture créative en tant que Hugh Roy and Lillie Cranz Cullen Distinguished Professor et l’histoire de l’art à l’Université de Houston.
Alfredo Thiermann est architecte et professeur d’histoire et de théorie de l’architecture à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Dans sa pratique et ses recherches théoriques, il explore l’intersection entre l’architecture et différents médias, depuis les installations sonores et la scénographie cinématographique jusqu’aux maisons individuelles, aux bâtiments publics et aux infrastructures à grande échelle. Il a enseigné et donné des conférences à l’université de Harvard, à la Pontificia Universidad Católica de Chile et dans diverses institutions. Le travail d’Alfredo Thiermann a été publié dans Harvard Design Magazine, A+U, Revista ARQ, TRACE magazine, Revue matières, Potlatch, Real Review, Thresholds, Archithese, GTA Papers et BauNetz, et a été exposé entre autres au MoMA de New York, au Museo Nacional de Bellas Artes de Santiago, à la Biennale de design d’Istanbul, à gta Expositions de Zurich, au HKW de Berlin, et à la Biennale d’art de Venise. Il a reçu le Prix de Rome de l’Académie allemande de Rome.
Alfredo Thiermann a étudié l’architecture et obtenu son diplôme professionnel à la Pontificia Universidad Católica au Chili, suivi d’une maîtrise à l’université de Princeton. Il a soutenu son doctorat à la Eidgenössische Technische Hochschule (ETH) de Zurich. Il a été chercheur à l’Institut Max Planck d’histoire des sciences, au Centre canadien d’architecture (CCA) de Montréal et au Collegium Helveticum de Zurich. Il est l’auteur de Radio-Activities : Architecture and Broadcasting in Cold War Berlin, publié par MIT Press en 2024. Il vit, travaille et s’occupe de Pedro Tristán et Juan Nataniel entre Lausanne et Berlin.
Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain, est professeure à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Ses travaux portent sur les problématiques raciales et féministes aux XXe et XXIe siècles, en proposant une historiographie de l’art connectée, articulée autour de l’histoire coloniale, culturelle et politique des Etats-Unis et des Caraïbes. Ses recherches actuelles interrogent la mémoire de l’esclavage dans les Amériques en lien avec les arts contemporains dans une perspective transdisciplinaire. Parmi ses ouvrages : Black is a color, une histoire de l’art africain américain (Dis Voir, 2004 et 2005 pour la version anglaise), Theresa Hak Kyung Cha – Berkeley – 1968 (Les Presses du réel, 2013). Elle a codirigé plusieurs livres et publié de nombreux articles dans des ouvrages collectifs, des catalogues d’exposition et des périodiques.