Jean-Louis Schmitt-Trevisse : artiste-peintre, (1949-1998) (VIDEO)

Synopsis : Documentaire sur l’artiste Jean-Louis Schmitt-Trévisse, tourné en 1982, 16 ans avant sa mort. La vidéo commence par quelques plans tournés dans l’appartement de l’artiste, en caméra portée, se déplaçant dans les couloirs jusqu’à son atelier. Le documentaire se divise en plusieurs chapitres, chacun consacré à une forme artistique explorée par l’artiste.
Première partie : “Dessins revus et corrigés”. Chaque plan dévoile un dessin différent réalisé à la plume, le tout accompagné d’une voix off féminine qui explique le reniement de l’artiste de cette période de son travail. La main de Trévisse entre à plusieurs reprises dans le cadre pour mutiler ses propres œuvres à l’aide d’un gros pinceau enduit de peinture noire. Ce chapitre apporte la trace visuelle de ce reniement, puisque la voix off évoque la nécessité de montrer ces dessins “pour mieux pouvoir les oublier, voire les détruire”.
Deuxième partie : “Encres – Aquarelles. Espace du dedans”. Évolution artistique de Trévisse : œuvres abstraites colorées, en rupture avec les travaux précédents, ce qu’explique la voix-off. Elles apparaissent par le biais de jeux avec le diaphragme de la caméra, passant de la sur- à la sous-exposition. Beaucoup de fondus au noir.
Troisième partie : “Sculptures (79-82)”. Présentation de diverses sculptures, chacune disposée sur un support tournant. Ce n’est pas la caméra qui tourne autour des objets pour nous les présenter dans l’espace, ce sont eux qui tournent sous le regard immobile de l’objectif.
Quatrième partie : “Acryliques” et cinquième partie : “Acryliques sur Polyamide”. Plusieurs gros plans sur certaines œuvres de Trévisse. Zooms et panoramiques permettent de mieux cerner le détail de sa pratique. La voix off s’attarde sur la définition du terme Acrylique et la pertinence de son usage chez Trévisse.
La vidéo s’achève sur Trévisse écrivant une phrase sur une feuille de papier, phrase qu’on entend en voix-off, peut-être lue par lui-même : “Les cris d’Antonin Artaud sont les seuls dont les murs se souviendront”. La voix-off revient sur l’admiration de Trévisse pour Artaud et clôture ainsi le film.