Auteurs au sommaire du numéro 43



Laura IAMURRI


Laura Iamurri est professeure d’histoire de l’art contemporain et membre de l’Ecole doctorale à l’Università Roma Tre. Elle travaille principalement sur les relations entre la production artistique contemporaine et les discours de l’histoire et de la critique d’art. Ses recherches récentes portent sur la culture visuelle et les réseaux d’artistes, revues, critiques et galeries au XXe siècle ; sur l’historiographie de l’art moderne ; sur le féminisme et les arts en Italie ; sur la mémoire de la Shoah et de l’antifascisme. Son dernier livre est consacré à Carla Lonzi (Un Margine che sfugge. Carla Lonzi e l’arte in Italia, 1955-1970, Quodlibet : Macerata, 2016), dont elle avait déjà réédité Autoritratto (Milan, 2010), et recueilli, avec L. Conte et V. Martini, les Scritti sull’arte (Milan, 2012).

Elvan ZABUNYAN


Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain, professeure à l’Université Rennes 2 et critique d’art, a récemment codirigé Constellations subjectives, pour une histoire féministe de l’art (Ixe, 2020), Decolonizing Colonial Heritage, New Agendas, Actors, and Practices in and beyond Europe (Routledge, 2021), L’Art en France à la croisée des cultures (Passages online 8, DFK, Heildeberg, 2022) et publié « Les Morts vivants d’Arthur Jafa » (AOC media, 19 sept. 2022), « Conversation » avec Harmony Hammond (Les Cahiers du Musée national d’art moderne, n°159, printemps 2022), « Revealing the past, illuminating the future: Kapwani Kiwanga’s flashbacks » (Afterall, n°52, hiver 2022), « L’Art contemporain pour penser la mémoire antillaise post-esclavagiste et coloniale, un entretien avec Jay Ramier » (Esclavages & Post-esclavages/Slaveries & Post-Slaveries, CIRESC/CNRS, n°4, mai 2021), un entretien avec Patrick Chamoiseau « On n’a pas besoin d’universel, on a besoin de Relation » (AOC media, 27 mars 2021). Son livre sur l’art contemporain et la mémoire de l’esclavage paraîtra en 2023 chez B42.

Franz Anton CRAMER


Franz Anton Cramer exerce une activité de chercheur au Inter-University Center for Dance Berlin (HZT). Journaliste de danse pendant presque vingt ans, il se consacre depuis 2007 à l’historiographie de la danse et au dialogue entre création contemporaine et archive. Entre 2007 et 2013, il a été directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris. Des résidences de recherche et d’écriture lui ont été proposées aux Archives de la danse de la Ville de Leipzig, au Centre national de la danse à Paris, au Villa Kamogawa à Kyoto et à l’académie des beaux-arts de Berlin. Il est entre autres l’auteur de Der unmögliche Körper: Etienne Decroux und die Suche nach leibhafter Theatralität (Niemeyer, 2001), In aller Freiheit: Tanzkultur in Frankreich zwischen 1930 und 1950 (Parodos 2008), « Warfare over Realism: Tanztheater in East Germany, 1966-1989 » (in New German Dance Studies, University of Illinois Press, 2012, p. 147-164) et « Le Discontinu et l’appropriation : à propos d’une histoire performative de la performance art » (Ligeia, n°121, 2013, p. 103-109).

Katja GENTRIC


Historienne de l’art et artiste, formée en Afrique du Sud et en France, Katja Gentric est chercheuse associée au Centre Georges Chevrier, Dijon. Ses recherches portent sur la création contemporaine en Afrique et les interactions entre pratiques artistiques et utilisation du langage. Elle signe de nombreuses études monographiques pour le Allgemeines Künstlerlexikon, édité par Walter de Gruyter à Berlin.

Alexandra ALISAUSKAS


Alexandra Alisauskas est depuis peu titulaire d’un doctorat du programme d’Etudes visuelles culturelles de l’Université de Rochester et enseigne actuellement l’histoire de l’art au Minneapolis College of Art and Design. Sa thèse analyse le travail de collectifs d’artistes actifs en Pologne dans les années 1980, en lien avec les théories sur la production artistique collective, la performance et l’identité (post)soviétique. Le travail d’Alexandra Alisauskas sur l’art d’Europe et d’Europe de l’Est après-guerre a été publié dans InVisible Culture, caa. Reviews, Studies in Art and Architecture et par le Musée d’art moderne de Varsovie. Ses projets à venir élargissent le champ -historique et régional - de ses recherches actuelles en étudiant les collaborations à distance ou en face-à-face avec les artistes de l’après-guerre d’Europe de l’Est et d’Europe de l’Ouest.

Bavand BEHPOOR


Bavand Behpoor est doctorant à l’Université Maximilians Ludwig, à Munich. Il est diplômé d’un Master of Arts en théorie de l’art contemporain du Goldsmith College, de l’Université de Londres et d’un Master d’architecture de l’Université de Shiraz, en Iran. Il a traduit en persan L’Ethique : essai sur la conscience du Mal d’Alain Badiou et a travaillé en tant que professeur d’université, artiste, écrivain ou commissaire d’exposition en Iran et à l’étranger. Ses écrits ont été publiés dans des revues telles que Third Text et ARTMargins.

Jean-Paul FOURMENTRAUX


Jean-Paul Fourmentraux, socio-anthropologue, est Professeur d’Esthétique et théories des arts et médias à l’Université Aix-Marseille. Il dirige des recherches (HDR Sorbonne) à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et est membre du Centre Norbert Elias (UMR-CNRS 8562). Il est également membre de l’association internationale des critiques d’art (AICA-France). Ses travaux interdisciplinaires portent sur les enjeux politiques et anthropologiques des arts et des technologies. Il est l’auteur d’Art et internet (CNRS, 2005), Artistes de laboratoire (Hermann, 2011), L’Œuvre commune (Les presses du réel, 2012), L’Œuvre virale : Net art et culture Hacker (La Lettre volée, 2013), antiDATA : la désobéissance numérique (Les presses du réel, 2020). Il a dirigé les ouvrages L’Ere Post-media (Hermann, 2012), Art et Science (CNRS, 2012), Identités numériques (CNRS, 2015), Digital Stories (Hermann, 2016) et Images Interactives (La Lettre volée, 2017).

Sophie ORLANDO


Sophie Orlando est historienne de l’art, professeure d’histoire de l’art contemporain à l’ENSA Villa Arson à Nice. Spécialiste de l’art britannique et en particulier du British Black Art, elle a publié des articles dans La Revue de l’art et Les Cahiers du musée national d’art moderne, dont le plus récent, « Artistic Categories and the situation of Utterance, The Period from 1989 to 1994 in Great Britain », a paru dans la revue Critical Interventions: Journal of Art History and Visual Culture (n°12, 2013).

Jérôme DUWA




Jean-Marc HUITOREL


Jean-Marc Huitorel est critique d’art et commissaire d’expositions indépendant. Il vit à Rennes. Collaborateur d’artpress, il est l’auteur de La Beauté du geste : l’art contemporain et le sport (2005) et Art & économie (2008). Suite à l’exposition qu’il a conçue au musée des beaux-arts de Calais, il a publié, avec Barbara Forest et Christine Mennesson, L’Art est un sport de combat (2011) ainsi que Yves Bélorgey : anthropologie dans l’espace (avec Jean-François Chevrier) aux éditions du Mamco 2012. En 2013, il a été commissaire (avec Catherine Elkar et Marcel Dinahet) de Ulysses : l’autre mer*. Il est également curateur associé de Stadium (arc-en-rêve, Centre d’architecture, Bordeaux).